4 mains, 20 doigts – La gravure à la Renaissance

La salle est bleue, l’ambiance est feutrée, la lumière du jour filtre timidement par la lourde porte. On sent qu’elles sont là, formidables instruments de diffusion des idées et des savoir, petites œuvres d’art qui pouvaient gagner le monde entier d’un coup de presse : les estampes, les gravures.

Giovanni Battista Riccioli, Les Trois systèmes du monde, in Almagestum, 1651, gravure, mba Caen

Caen est une ville universitaire, depuis 1432, excusez du peu ! C’est dire si l’Athènes Normande s’inscrit dans une tradition d’érudition. Il y a le carnaval étudiant bien sûr, les (très) nombreuses librairies, et il y a le cabinet des estampes du Musée des Beaux-Arts : ses réserves sont riches de plus de 50 000 gravures.

Difficile de se représenter précisément ce que ça représente, ce que ça implique, sans mettre la main à la pâte. 4 mains même, et 20 doigts : des enfants ont accompagné des grandes personnes au musée pour saisir l’immensité de la gravure à la Renaissance.

Vous entendez dans ce billet :

Non seulement j’ai la chance d’être la petite souris du musée, auprès de sa super équipe de choc, mais en plus, les amis répondent présents, eux aussi avec leur 4 mains et leurs 20 doigts. Vous entendez donc au piano : Gilles Treille, Éloïse Mataguez et leur belle complicité. Merci les amis <3

Vous entendez également une reprise à la guitare des Sauvages de Rameau, par Raphaël Feuillâtre.

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